Pour ceux qui seraient passés à côté de l’information (de manière totalement improbable) : le capitaine Paul Watson se bat depuis des années à travers le monde, sur terre comme sur mer, pour défendre les cétacés, les espèces en danger, mais aussi plus globalement : la planète ! Et parce qu’il sait qu’il y a des solutions pour sauver cette dernière, Paul Watson a choisi d’écrire un petit ouvrage et de le remettre aux dirigeants présents lors de la COP21 : Urgence ! si l’océan meurt nous mourrons.
Paru le 6 janvier 2016, Urgence ! si l’océan meurt nous mourrons de Paul Watson avait d’abord pour but d’être remis aux dirigeants présents lors de la COP21. Pourtant, nous serions bien inspirés de tous le lire, car après tout, faut-il vraiment attendre que ce soit les politiques qui fassent quelque chose…
Le capitaine Paul Watson s’appuie sur les trois lois de base de l’écologique : la diversité, l’interdépendance et les ressources limitées.
Et autant vous le dire tout de suite, il est grand temps de se réveiller : « Un équipage sain est une planète saine. L’équipage a besoin de l’homme et l’homme a besoin de l’équipage. Nous sommes en train de tuer l’équipage ». Voilà en substance ce que nous dit Paul Watson. Au rythme où nous allons, nous, le « peuple termite », allons engloutir tout ce que notre planète nous offre et à la fin… il sera trop tard pour revenir en arrière.
Ce petit livre aborde la question des océans, certes, mais pas seulement. On y parle aussi des abeilles, de la dégradation de la terre, de la population humaine, des germes et des vers… Bref, on y aborde le problème dans sa globalité, de manière rapide, mais efficace, histoire de vous/nous faire réfléchir.
Loin d’un livre de propagande pour Sea Shepherd, ce manifeste court va droit au but et est à mettre entre toutes les mains, histoire qu’à nous tous, en changeant nos habitudes, nous trouvions des solutions. Manger local, produire local, manger végétarien, changer la logique des transports… les pistes de réflexion ne manquent pas et s’adressent non seulement aux grands de ce monde, mais aussi à nous, simples consomma(c)teurs.
Ne laissons pas les océans mourrir : merci Paul Watson de ce nécessaire coup de clairon, il est grand temps que le monde ouvre les yeux !
Urgence ! si l’océan meurt nous mourrons aux éditions Glénat, 4,99 euros