Les alternatives à la soie traditionnelle
Si les plus vieux fragments de soie retrouvés datent d’environ 2500 av. J.-C., c’est au premier siècle avant notre ère que la soie fait son apparition en Europe. Symbole mythique de l’Orient, cette fibre produite en Chine était importée par la célèbre « Route de la soie » à travers l’Asie. En France, la production de soie prend son essor au XVIe siècle comme le rappelle cet article. Au fil des siècles, l’augmentation des coûts de production et l’apparition de nouvelles matières à base de fibres chimiques ont entrainé le déclin de la soie.
Un produit loin d’être écolo
Bien que la soie ait une image de fibre noble et de qualité, cette matière est loin de respecter l’environnement et les animaux, n’en faisant donc pas un produit écologique et vegan. Les techniques de production de soie sont longtemps restées un mystère pour les Européens et un secret bien gardé par les Chinois. La soie provient en fait du cocon du ver à soie, le Bombyx mori. Il faut « ébouillanter les cocons de dix jours à la vapeur ou dans l’eau bouillante, avant l’éclosion du papillon » selon cet article de Courrier International. C’est ainsi que le fil de soie est extrait.
Des alternatives à la soie
Ces conditions de production posent donc un problème d’éthique. Fort heureusement il existe des alternatives à la soie traditionnelle. Le sabra est l’une d’entre elles. Cette fibre extraite de l’Aloe vera rencontre un large succès au sein de l’artisanat marocain. D’autres se tournent vers un nouveau concept : celui de la soie non violente. Cette soie est aussi appelée « Ahimsa » ce qui signifie littéralement « non-violence » ou « respect de la vie » en sanskrit. Avec cette méthode, on laisse le ver devenir un papillon et prendre son envol. C’est une fois que celui-ci a quitté son cocon que le filament de soie est tissé.