Le 8 mai est sorti le troisième album de Sage Francis, Human the Death Dance, après plus de deux ans de silence
Originaire de Miami, cet artiste, c’est a noter, est végétarien et a déjà bossé avec Peta2
Depuis maintenant deux albums, il est chez Epitaph, un label qui est réputé pour le coté rock et métal et pas forcément connu pour son pool de rappeurs.
L’album pour moi commence à partir du quatrième morceau, les deux premiers morceaux (et l’intro) sont éclectiques, foisonnants, très rythmés mais franchement ce n’est pas ma tasse de thé (et tellement commun en fait dans le milieu du rap), trop west coast en fait.
Growing pain intro
Underground for dummies
Civil obedience
Got up this morning: Ambiance bluesy proto country(un poker ça vous dit ?)
Fashion
Clickety clack : Très électro et très cadencé
Midgets and giants,
Broccilude : Un intermède à la gloire des brocolis
High step : Retour aux années 90, la petite guitare bien rock ça donne envie de sauter partout
Keep moving
Waterline : intro au piano est un morceau très introspectif super agréable
Black out on white night : Ambiance low tempo avec un chant hindi, on se croirait presque dans un film de Morricone… Etonnant, mais c’est la qu’il est touché par la grâce.
Hell of a year
Hoofprints in the sand : La boucle de cuivre donne une ambiance un peu déjantée à ce morceau,
Going back to rehab : Le dernier morceau se termine tout en douceur avec une guitare sèche en fond et dans le flow une urgence, ce qui tranche habilement avec l’ambiance globale du morceau et donne un coté très sombre a celui-ci
A partir du quatrième morceau et ce jusqu’à à la fin de l’album, les accents rock, électro se posent clairement, tout cela mêlé à un flow maitrisé, rend l’album très intéressant voire magistral.
Un bon album franchement, si vous ne connaissez pas le rap, Sage Francis peut être un bon guide.
Comment (1)
-
Très bon choix 🙂